Quand il s’agit de prendre soin de soi, on est souvent très à l’aise pour donner des conseils aux autres, mais beaucoup moins pour se les approprier. Pourquoi ? Ce n’est peut-être pas dans ses habitudes de consacrer du temps à une activité centrée sur soi, certaines personnes craignent aussi de se retrouver seules avec elles-mêmes…
Alors comment trouver le bon praticien et plus globalement la bonne pratique ? Comment soulager les effets secondaires des traitements, grâce aux médecines complémentaires ?
MÊME vous propose quelques pistes de réflexions et vous fait découvrir ces médecines douces qui pourront peut-être vous plaire 🙂
Lâcher prise pour accepter une nouvelle forme de médecine, complémentaire à votre protocole contre le cancer
Ce n’est pas forcément évident de s’ouvrir à une nouvelle habitude, un nouvel horizon. On peut avoir peur, redouter cette vision encore trop ombragée ou tout simplement se conforter dans l’idée que ce n’est de toute manière pas fait pour soi.
Effectivement, toutes les thérapies complémentaires ou méthodes de relaxation dont nous allons parler ne correspondent pas à tout le monde, mais comme tout finalement ! L’important c’est de déterminer ce que l’on ne veut pas faire, pour mieux viser l’activité parfaite. Comme on dit, choisir c’est renoncer !
Il s’agit de trouver la parfaite harmonie, LA thérapie avec laquelle vous serez en totale adéquation et surtout qui soulage votre corps comme votre esprit de toutes les tensions accumulées. Le cancer, les traitements anticancéreux, ou encore les interventions chirurgicales causent beaucoup de traumatismes dont le corps se souvient et dont l’esprit a besoin de se décharger.
L’objectif c’est de pouvoir créer cette zone de confiance dans laquelle vous vous sentirez assez à l’aise pour vous libérer et surtout pour vous autoriser à vous libérer. Tout part en général d’un déclic ! Essayer n’est jamais vain !
Pourquoi hésiter à se lancer dans l’une ou l’autre de ces médecines complémentaires ?
Alors oui sur le papier ces médecines cochent beaucoup de cases, mais peut-être restez-vous hésitant.e. C’est vrai, comment ces simples gestes pourraient être utiles ?
Finalement au-delà du geste et du praticien que vous choisirez d’aller voir, c’est la démarche en elle-même qui est cruciale. Rendez-vous compte de l’immense pas que vous ferez si vous vous laissez tenter !
Accepter une aide extérieure c’est aussi faire des rencontres, constituer une nouvelle routine, sortir de sa zone de confort, avoir un nouveau sujet de conversation et surtout profiter de l’épanouissement d’avoir choisi de VOUS chérir !
Mon premier réflexe : parler des médecines alternatives avec mon équipe soignante
Le premier bon réflexe est sûrement de s’orienter vers votre établissement de soins.
Il est très fréquent qu’une équipe multi-professionnelle de « soins de support » soit là pour répondre à vos attentes en soins complémentaires tout au long de vos traitements.
Ces départements ont pour mission d’organiser et de coordonner, au sein de l’hôpital ou en ville, les soins ou les médecines complémentaires au traitement du cancer.
On retrouve entre autres : la lutte contre la douleur, des activités physiques adaptées, la kinésithérapie, les drainages lymphatiques, des séjours à thèmes….
Ensuite, on se renseigne suffisamment sur toutes ces médecines douces
Quelle que soit la pratique vers laquelle vous souhaitez vous orienter, faites-en part à votre équipe médicale. Il ne faut pas passer cela sous silence. En effet, certaines pratiques qui vous paraissent inoffensives comme la phytothérapie, utilisent des substances actives qui, bien que naturelles, ne sont pas toujours recommandées pour les peaux sensibles (petit coucou aux huiles essentielles).
Parlez librement des médecines complémentaires avec un professionnel de santé ! Cela vous évitera d’éventuelles interactions indésirables avec vos traitements et vous permettra surtout de commencer votre nouvelle pratique en toute confiance, avec l’aval de votre équipe médicale !
Et bien sûr, si vous avez un doute sur une pratique ou un thérapeute, le plus sage reste de demander l’avis à votre équipe médicale. Ces derniers seront, en effet, plus aptes à distinguer une activité bénéfique d’une éventuelle arnaque, ou bien pourront tout simplement vous informer sur les réserves éventuelles sur certaines pratiques (un peu trop) prometteuses. 😉
Enfin, on choisit la médecine complémentaire adaptée
L’éventail des médecines complémentaires ou médecines douces est vraiment étendu, pour notre plus grand plaisir ! Des massages à l’acupuncture en passant par l’hypnose, petit retour sur quelques-unes de ces nombreuses activités :
L’acupuncture pour soulager les douleurs et troubles liés aux traitements contre le cancer
Une fois passée la première appréhension d’imaginer ces fines aiguilles se planter dans la peau, bon nombre de femmes et d’hommes disent en avoir ressenti de réels bienfaits !
Cette technique, originaire de la médecine traditionnelle chinoise, s’est adaptée aux traitements cancéreux occidentaux, après plus de 25 ans d’études et de pratiques.
Aujourd’hui, l’acupuncture est en mesure de limiter, de repousser, voire même parfois de bloquer l’apparition d’effets secondaires liés aux traitements par chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie.
La collaboration du médecin acupuncteur avec les oncologues permet dans certains cas d’alléger grandement l’administration des molécules antiémétiques, ou celles visant à relever l’immunité.
Ces dernières années, l’acupuncture est même devenue une pratique de plus en plus souvent évoquée par les oncologues. Alors n’hésitez pas à en parler autour de vous, vos équipes médicales sauront sans doute vous orienter vers des thérapeutes de votre secteur dont l’activité est plus « ciblée » sur les traitements du cancer.
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : troubles digestifs, fatigue, maux de tête, aphtes, trouble du goût et de l’appétit, sécheresse de la bouche, gastrite, colite, alopécie, troubles du sommeil, angoisses, douleurs et raideurs articulaires, troubles du bilan hépatique, syndrome mains-pieds…
La phytothérapie pour lutter contre les nausées et la fatigue des chimiothérapies et radiothérapies
Utilisée de façon bien éclairée, la phytothérapie peut aussi vous aider à lutter contre les effets secondaires des traitements comme les nausées ou la fatigue et permet même de restreindre le recours à certains médicaments prescrits habituellement pour y répondre.
Comment ça marche ? La phytothérapie utilise les principes actifs des plantes pour lutter contre certaines maladies et contre certains effets secondaires de la radiothérapie.
On utilise des substances naturelles pour stimuler les réactions tout aussi naturelles de l’organisme. Ces principes actifs, issus des plantes, ont des effets tangibles, mais là encore, il convient de savoir rester raisonnable et de ne pas attendre des miracles.
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : prise en charge de la fatigue, des nausées et de certaines brûlures.
L’hypnose ou l’autohypnose pour lutter contre l’angoisse et le stress
On entend déjà une petite voix sceptique dans votre tête… Peut-on croire en l’hypnose ? Et bien oui ! Même si l’hypnose que vous expérimenterez n’aura rien des shows télévisés, cet état « second » existe bel et bien.
Tout comme il est possible de faire abstraction du monde extérieur lorsqu’on est plongé dans un bon livre ! L’hypnose propose de faire entrer l’esprit dans un état « second » très bénéfique.
En pratique : on commence par faire abstraction de son environnement pour focaliser sa perception sur sa respiration, ses sens, son corps. Ensuite, on s’invite dans son monde intérieur riche en images et en sensations.
Cette phase où l’on n’est ni endormi.e, ni complètement réveillé.e, est propice aux suggestions thérapeutiques : on peut faire travailler son cerveau pour moduler une perception, défaire certains réflexes inconscients. Enfin vient la phase de retour : on reprend contact avec son corps et on éveille ses sens sur son environnement présent.
Des consultations médicales dédiées proposent aujourd’hui aux patient.e.s d’apprendre les techniques d’autohypnose pour gérer des douleurs chroniques. Il s’agit de « rééduquer » le cerveau afin qu’il se défasse de certains réflexes gênants pour réinstaurer le bien-être physique et mental.
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : douleurs, angoisses, déprime, stress …
La sophrologie pour apprendre à s’apaiser et à se relaxer
La sophrologie peut, elle aussi, s’avérer très bénéfique avant une opération afin d’aborder au mieux les changements auxquels il faut parfois faire face. Ce travail psychologique sollicitant l’imaginaire et des exercices de respiration, a très bonne réputation. Il permettrait de se relaxer en diminuant le stress, de restaurer une estime de soi très souvent altérée durant les traitements et d’envisager l’avenir de façon plus positive. Une petite parenthèse relaxation pour aborder le quotidien en toute sérénité.
Il est d’ailleurs maintenant possible de retrouver des sophrologues à l’hôpital, qui accompagnent les patient.e.s avant mais aussi après une opération.
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : déprime, stress, confiance en soi, angoisses …
Le massage pour détendre le corps, comme l’esprit !
Si le massage effraie souvent lors des traitements anticancéreux, un professionnel avisé pourra tout à fait l’exercer (sauf contre-indications, notamment en cas de cancer des os, car ceux-ci deviennent plus fragiles).
Pour que le massage soit réellement adapté, il est recommandé de mettre en relation son médecin et son massothérapeute afin qu’ils définissent, ensemble, les gestes les mieux indiqués à votre bien-être.
Une véritable équipe de choc pour prendre soin de vous !
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : douleurs, angoisses, déprime, stress …
Les « coupeurs de feu », pour soulager les brûlures liées à la radiothérapie
Ceux que nos grands-mères appelaient les « coupeurs de feu » ou magnétiseurs, peuvent parfois aussi aider à soulager certains effets secondaires, notamment les brûlures liées à la radiothérapie. Ils pourront également vous aider à soulager certaines douleurs, rééquilibrer votre sommeil et votre humeur.
Une expérience qui peut sembler mystique et étrange, mais qui a reçu des avis très favorables de la part d’un bon nombre d’entre vous ! Bien sûr, tournez-vous toujours de préférence vers une personne qui vous aura été conseillée par une connaissance. Rien ne vaut le bouche à oreille pour éviter les mauvaises surprises, surtout quand on parle de médecines complémentaires 😉
LES EFFETS SECONDAIRES CIBLÉS : brûlures liées à la radiothérapie…
Pour finir, on n’oublie pas que beaucoup d’associations proposent un éventail très complet de cours, d’ateliers ou de médecines complémentaires très bénéfiques pour améliorer votre qualité de vie pendant les traitements : psychomotricité, yoga, kinésithérapie, psychologie, danse, relaxation, méditation, art-thérapie, etc…
Allez, on se lance ! Et on saute sur l’occasion pour profiter d’un moment de détente avec un proche ou pour s’accorder une parenthèse bien-être en solitaire, plus que méritée 💕
Bonjour,
On me l’a conseillé récemment et ça a bien fonctionné.
Quelques goutes d’huiles essentielles de Menthe Poivrée sur un mouchoir, à inhaler : miraculeux pour calmer les nausées !
Merci pour ce partage Elise 😉
Bonjour j’ ai acheté donc des produits et satisfaite, sauf le vernis silicium rose pâle,il s étale très mal, fais des striures , on a tout essayé,le chauffer dans les mains etc… toujours aussi mal à l etaler
Bonjour Christine,
Mince nous sommes navrés de vous lire ! Voici quelques petits conseils pour limiter les « striures » lorsque vous l’appliquez :
– il faut attendre que la couche inférieure ait commencé à sécher avant d’appliquer la suivante
– tentez de poser la couche de couleur rapidement, en limitant le nombre de coups de pinceaux pour éviter les traces
– il faut éviter d’appliquer une seule couche épaisse mais plutôt poser 2 couches fines de couleurs. La couche supérieure gommera les éventuelles traces de pinceaux de la couche inférieure 🙂
N’hésitez pas à nous dire si ces conseils ont pu vous aider 😉
peut etre aurait-il été judicieux d’évoquer le pharmacien de la patiente et de sa famille
il est là également pour accompagner et conseiller son patient…
Vous avez tout à fait raison, le rôle du pharmacien est essentiel pour prendre soin des patient.e.s au quotidien, nous ne manquons pas de parler de ces professionnels de santé avec lesquels nous travaillons depuis le tout début 🙂
Bonjour j ai un cancer metastase depuis 3 ans mais j aimerais aide d autres petsonnes avec mon vecu vous pouvez m aider ?
Bonjour Catherine,
N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’associations ou groupes de paroles qui pourront vous permettre de partager votre expérience avec d’autres personnes concernées 🙂
On pense fort à vous <3
Quelle crème conseillez-vous pour assouplir la cicatrice d’une mastectomie et curage axillaire ? Puis celle pour un soin quotidien en radiotherapie qui hydrate et calme les brûlures tout en étant absorbée par la peau un maximum puisque la séance suivante ne doit plus avoir de crème et corps gras pour ne pas aggraver la brûlure ?
Bonjour,
Pour assouplir votre cicatrice, notre baume multi-usages est tout indiqué, à condition que votre cicatrice soit bien propre et refermée ! En le massant au quotidien votre cicatrice sera plus souple, et parfaitement nourrie. En soin quotidien à la suite de vos séances de radiothérapie, vous pouvez utiliser notre crème pour le corps ! Elle a une texture riche mais est rapidement absorbée 🙂 Nous vous recommandons de n’appliquer aucun produit cosmétique avant vos séances, votre peau doit être propre et sèche !
On pense fort à vous et on vous envoie tout notre soutien <3
Bonsoir et bon 1er mai !
nous devrions aller passer quelques jours chez une nièce, mon mari va subir 36 séances de radiothérapie,
nous aimerions savoir si au bout de ce programme il pourra se baigner dans leur piscine ? merci beaucoup
Sallyann
Bonjour Sallyan,
Bon mois de mai à vous 😉 Tout dépend de l’état de la peau de votre mari. Si la peau n’est pas trop abîmée, il pourra mais avec modération et en prenant soin de se rincer à l’eau claire à la fin de sa baignade, d’autant plus si c’est une piscine chlorée. Si sa peau est trop abîmée, il vaut mieux éviter car ce n’est pas très recommandé après une radiothérapie malheureusement. Nous vous envoyons, à vous et à votre mari, plein d’ondes positives <3
Merci pour ces renseignements. Je suis résidente à l’étranger. Je cherche de l’aide pour soutenir mon mari qui commence une chimio après colectomie totale et qui souffre d’une grande fatigue. Nous envisageons de nous rendre à Paris dès que possible et j’aimerais savoir dans quels hopitaux de l’Est de Paris nous sommes susceptibles de trouver le plus facilement ces approches complémentaires.
Bonjour Adèle,
Je vous invite à vous tourner vers la Ligue contre le Cancer de la région, qui aura une meilleure connaissance des aides proposées là où vous le souhaitez. Nous vous envoyons toutes nos ondes de courage et de force pour la traversée de cette épreuve !
J’ai découvert votre site suite à une discussion avec mon pharmacien. Je viens de recevoir ma 1ère commande de produit. Au delà des produits, je trouve votre initiative formidable. Moi même atteinte d’un cancer, j’y découvre une mine d’informations, de précieux conseils et tout ceci rédigé avec une bienveillance évidente. Bravo à votre équipe. Une tout petite question, ma chimio ne fait pas tomber les cheveux mais bien évidemment ils souffrent au bout de 10 mois, avez-vous des conseils à prodiguer aux personnes dans ce cas pour leur redonner de la vitalité ? Encore un grand merci.
Ohhhh merci Sylvie pour votre gentil message ! Cela nous va droit au coeur ! Avez-vous lu cet articles avec les conseils des lectrices ? > https://www.memecosmetics.fr/blog/chimio-repousse-cheveux-cancer/
merci pour tous vos conseils, car on se sent bien seule face au cancer et non considérée comme être humain mais comme un cancer par le milieu hospitalier.
je parle au nom de ma soeur qui a un cancer du sein.
Bonjour Sylvie,
Merci beaucoup pour votre commentaire ! Nous souhaitons beaucoup de courage à votre sœur, et lui envoyons plein d’ondes positives !